mercredi 30 septembre 2009

Le Printemps, Restaurant de la Coupole, Paris 9ème

Cadre grandiose sous les vitraux de la coupole. Une valeur sûre avec une cuisine raffinée et relativement inventive. Jolie présentation artistique et nue. Dommage que la carte ne change que deux fois par an.

Aujourd'hui, je choisis des mets de la mer.

En entrée, un tartare de daurade fumée. Vraiment très bon avec sa petite touche de gingembre (qui me rappelle la table de la Baronne...) Pas gras du tout. On dirait un tarama... sans les inconvevients de l'huile. A noter aussi que le pain aux céréales est délicieux.

En plat, des noix de Saint-Jacques admiranlement poellées. Elles reposent sur de petits monticules de riz, malheureusement aigre doux... ce qui ne m'enchante pas trop.

En dessert, trois petites tartellettes au chocolat et à la rhubarbe. Des petites larmes de caramel. Délicieux et très frais en bouche malgré la concentration de cacao.

Tout cela encompagné d'une simple, mais ô combien vivifiante (car bien fraiche) bouteille de Badoit (fines bulles, bien entendu).Ah ! que j'aime cette eau ! Je la préfère à toutes...

Aujourd'hui, le service est un peu longué (pour ne pas dire vraiment trop long). On ressent toujours plus ce genre d'attente lorsqu'on est seul, et d'autant plus lorsqu'on a un avion à prendre... pour Pékin !

Il y a en ce moment un parfum à la mode qui traine dans les rues... et dans ce restaurant. Je le trouve assez entêtant et trop capiteux. Mais malgré tout, je l'aime bien, car il me rappelle quelques moments... disons... charmants ! Avec ce temps pluvieux, en regardant les cheminées et les antennes de télévisions par les verrières latérales , on se croirait dans un roman de Jules Verne ou bien au cœur d'un dessin de Robida, ou encore dans la nacelle d'un Zepelin.

Un bien bon moment gustatif, un peu gaché par le stress du temps qui passe. Mais avant douze heure d'avion et quinze jours de chinoiseies, ça en valait la peine...

lundi 31 août 2009

Sushi Japo, rue de Milan. Paris 9ème

C'est ma petite cantine japonaise parisienne. Elle a remplacé celle de la rue Didot après mon déménagement.
A l'ouverture, il faut bien le dire, ce n'etait vraiment pas bon. Or, bien m'a pris de réessayer, puisque quelques semaines après, le résulat était devenu très satisfaisant. Simple et sain, comme on espère ce genre de restaurant.
De plus le service est très efficace.
A noter que la petite salade de choux traditionnelle diffère ici de ce que l'on trouve généralement ailleurs. Elle est bien meilleure a mon goût, avec un petit coteé sauce... alsacienne. Elle est faite a base de carottes hachées et de sésame. De plus, le choux n'est pas mariné contrairement aux autres restaurants japonais de ce type (c'est meilleur pour le coeur, parait-il). Et même si finalement le résultat n'est pas très japonais (la patronne non plus d'ailleurs - elle est originaire du Sri Lanka) l'essentiel est que ce soit bon.
Aujourd'hui je déjeune en terrasse. Rue de Milan, c'est tres agréable et peu passant. C'est vraiment a deux pas de chez moi et on peut aussi emporter les plats. Aujourd'hui comme souvent, après la salade et le bouillon, je prends une paire de sushi à l'anguillle, ainsi qu'un saumon grillé sauce sucrée.
Finalement, je ne sais pas si cette cuisine est si diététique que ça....
Avec un Coca (light), la boisson que je préfère (avec le jus de coco) pour accompagner la cuisine asiatique.
Une adresse sans prétention, mais très agréable. Et en plus on a l'impression de faire du régime. Tout va bien...

Virgin café, Avenue des Champs-Elysée. Paris 8ème.

Trop de "musique" trop forte (sauf le finale des Walkyries qui tombe à pic entre deux croutes de techno) et un maitre d'hôtel quelque peu obséquieux (il me demande "Vous allez bien ?" alors que je ne l'ai jamais vu...).

L'entrée est tres copieuse (trop...) pour une simple entrée. On dirait un plat. La purée est bien bonne tout comme le fond de sauce qui accompagre une copieuse brochette de volaille.

Quant a la salade César, la sauce à base de crème liquide est agréable. Mais les blancs de poulet sont bien secs. On est loin des modestes mes succulentes salades au poulet de Mme Gégé, notre cantine monesteraine. Tout cela accompagnée (quelle horreur, allez vous penser) d'un Coca 0. Eh bien oui ! avec ce genre de cuisine, le sucré salé et les bulles serrées du Coca exitent mes papilles et picoquent ma langue à loisir. Evidement on est loin du Senderens de ce midi, mais la note n'a rien a voir non plus (juste cinq fois moins..).

dimanche 30 août 2009

Senderens (Lucas Carton). Place de la Madeleine. Paris 8ème.

En arrivant, j'étais déçu que certains plats annoncés sur le site web du restaurant (ceux que j'avais choisis) ne soient pas disponibles. Je me disais alors : "ça commence bien mal". J'étais aussi surpris par le peu de clients présents, car bien que nous soyons dimanche midi, généralement, la salle est beaucoup plus fréquentée. Je pensais encore : "cette maison décline vraiment", et c'est avec dépit que j'ai fait mon choix, en me dirigeant sur des plats nouveaux, ou du moins que je n'avais pas encore eu l'occasion de déguster.
Et ce fut tout simpelemnt extraordinaire. Comme d'habitude.
Depuis la mise en bouche (une fine crème d'aubergine aux saveurs rares de sous-bois) au dessert en passant par l'avant dessert (une vraie petite pana cotta à la fraise et à la vanille, comme je les aime).

Entrée - Gnocchis d'Agria, légumes de printemps et basilic
Vin de Pays des Collines Rhodaniennes
"Contours de Deponcins" 2007 - F. Villard

La rondeur de ce viognier joue avec le sucré croquant des légumes verts.
La tapenade et le basilic dynamisent cet ensemble très printanier.

Une véritable symphonie champêtre, pleine de verdure et de soleil. Fraicheur du Vionnet. Des images du film de Pagnol d'après Daudet, Le secret de moulin de maître Cornille, m'apparaisse : La montée au moulin, La cascade de la sauterelle...


Plat - Suprême de volaille au fenouil et citron
Côtes du Rhône Villages,
Cairanne Blanc "Les Travers" 2008 - Domaine Brusset
Le soleil qui transparait dans les saveurs anisées du fenouil
s'associe au fruité généreux du Cairanne.
Le moelleux du suprême et la rondeur parfumée du vin nous guident vers plus de plaisir.

Une farandole de saveurs. Un avant goût d'orient. La volaille succulente jusque dans sa peau. Le fenouil superbement decliné. de l'aneth, du citron. Une alliance parfaite des corps lourds et des corps legers. Mais étrangement, après le Vioniet, le Cairanne manque un peu de caractère.


Dessert - Pêches blanches en impression de verveine
et sa crème glacée à la verveine fraîche
Muscat de Beaume de Venise 2008 - Domaine Fenouillet
La pêche, fruit du soleil,
s'associe à la fraîche verveine, au diapason miellé du Beaume de Venise.

Retour en Provence. Fraicheur et légèreté. Magnifique. Et un muscat frétillant. Là nous sommes en terrain connu.

En conclusion, c'est toujours un moment exceptionnel pour les papilles, même si la magie de l'ambiance et du service "Lucas Carton" n'est plus là.